Selon Yacouba Sidibé, président de la Délégation spéciale de Balandougouba, c’est dans un maquis que le jeune a été poignardé par une fille de nationalité nigérienne. Il a fallu la promptitude des agents de sécurité en poste pour sauver de justesse « l’auteure du crime ».

A la gendarmerie de Balandougouba, dit-il, les agents ont appelé un renfort pour sauver non seulement la fille qui a poignardé Madou Sidibé, mais aussi les autres filles d’origine nigérienne vivant présentement dans la sous-préfecture et ses environts. En guise de représailles, quatre (04) maquis ont été entièrement démolis par la population.

Déjà, 49 filles nigériennes ont traversé la frontière sous la protection des forces de sécurité en direction du Mali. Et 40 autres sont sous la protection des Donzo (chasseurs traditionnels) pour éviter qu’elles soient prises à partie par la population en colère suite à l’assassinat du jeune Madou Sidibé.