La forêt communautaire de GOLO, située à l’entrée de la ville, est l’une des plus importantes de la Commune Urbaine de Lelouma.
Bâtie sur le flanc de la colline de Golo, elle est l’un des poumons verts de la cité. Mais depuis le 25 janvier 2024, un feu s’y propage et personne n’y prête attention. Et pourtant, la fumée est visible de loin. Même le corps des conservateurs semble fermer l’œil devant ce désastre. C’est comme si ce feu n’inquiète personne, ni autorités encore moins les communautés locales. Est-ce là un signe de démission collective, s’interroge le correspondant de l’AGP.
Au temps du premier régime, les deux (2) célèbres gardes forestiers, Chef Issa Damboudé et chef Lama, eux seuls, arrivaient à préserver toutes les forêts de Lelouma. Deux (2) valables citoyens qui étaient craints, qui arrivaient à faire éteindre les feux, à retrouver les fautifs et à leur infliger des amendes.
Aujourd’hui, avec des dizaines de « conservateurs de la nature », payés et entretenus par l’Etat, les forêts de Lélouma meurent à petit feu sous l’effet de l’activité humaine. Dans l’indifférence générale, un feu peut ravager autant qu’il veut. Ce n’est l’affaire de personne. En tout cas, à GOLO, dans la Commune Urbaine de Lelouma, le feu continue de se propager et aucun ne lève son petit doigt.
AGP