En oubliant que la mission d’un Comité de Normalisation revêt un caractère strictement temporaire, déterminé par l’autorité légale qui la désigne, le CONOR de Sy Mariam Diallo, dont la composition se chiffre curieusement à quatre membres (nombre paire qui peut être sujet à problème en cas de nécéssité de vote), se permet, abusivement, d'outrepasser la lettre de mission de la Fifa.

Insoucieux, surtout, du facteur temps qui nous sépare de la date du 30 juin 2022, retenue pour l’organisation d’une Assemblée Générale Elective, le Comité de Normalisation s’arroge, de façon pernicieuse et arrogante, des tâches qui ne peuvent relever que de la compétence d’un Organe Exécutif. Organe élu, exclusivement, au suffrage universel, par les membres statutaires.

En dépit des rapports d’audit certifiés conformes et les bonnes appréciations faites par les services spécialisés en gouvernance de la FIFA sur la gestion de la Fédération Guinéenne de Football d’une part, et, d’autre part, la validation, par les membres statutaires, des exercices budgétaires écoulés lors des différentes Assemblées Générales Ordinaires restent et demeurent sans appel. Ceci conformément aux textes règlementaires en vigueur.

Le CONOR, plus martiale que jamais déboussolée et aux abois, tient, contre le bon sens, à lancer nouvelle revue des exercices budgétaires du mandat écoulé.

La FGF n’est pas une entité extra planétaire. Elle est régie par les textes et règlements. A l’image de toutes les associations sportives affiliées aux instances faitières du football. Ces dernières veillent, minutieusement, à l’utilisation des subventions destinées à ces associations pour la pratique et le développement du football.