Ce ne sont pas les partis politiques ni la société civile qui vont dégager cette farce, ce sont les émeutes de la faim. Ça meurt d'inanité dans les chaumières. On rapplique massivement au village avec la smala : on n'arrive plus à payer le loyer à Conakry ni la scolarité des enfants. L'argent public est centralisé, le franc guinéen dort dans les banques, les caveaux personnels et les bas de soie, car ils ont tué l'économie et entravé l'investissement avec leur amateurisme et leurs improvisations populistes. Les décrets font florès à la RTG pour placer les béni-oui-oui qui ne savent rien faire de leurs dix doigts. À la place du cerveau, la moelle épinière suffit aux nouveaux promus. Ça ira de mal en pis !

Jamais la rareté et la disette n'ont été si grandes en Guinée depuis Cheytane 75. Il amasse une fortune personnelle pour préparer sa propre candidature à l'élection présidentielle de 2025 ou de "l'an hoha". Et flatteurs d'applaudir !

Kono a mou lamma ! Interdire les manifestations démocratiques et autoriser ses propres bains de foule ne sont que vanité. C'est peine perdue !

Le très véridique et très sage imam Yahya Camara l'a prévenu. Comme il l'avait fait avec un Alpha Condé en quête éperdue de troisième mandat et de présidence à vie, contre vents et marées.

À sourde oreille, remords et regrets, mais quand il sera trop tard !