Le rastapoué Élie Kamano en cavale au Burkina: Interpol sera-t-il en action contre lui ? ( Mandian Sidibé)
Par Mandian Sidibé
L’histoire d’Élie Kamano ressemble désormais à celle du savon sale qu’on lave à grande eau. Il mousse, fond et disparaît au fur et à mesure qu’on le lave. Élie Kamano se s’en prendra plus aux autorités de la Transition guinéenne, tant et si bien qu’il a fini par disparaître des radars. Et, pour cause. Suivez mon regard.
Suite à notre récent article sur un viol commis sur une fillette sénégalaise de onze ans, l’artiste reggae man guinéen Élie Kamano, auparavant réfugié au Sénégal, vient de quitter Dakar en catimini, puisque la famille de la victime venait de confier l’affaire à des avocats.
Au fait, cette famille n’avait jamais compris comment Élie avait pu sortir de prison sans jugement. Elle était donc toute heureuse d’apprendre que l’Escroc international séjourne à Dakar.
Ayant été alerté par son entourage immédiat de Dakar, le pseudo artiste a pris la poudre d’escampette pour le Burkina Faso. Pour tenter d’échapper à ce crime odieux, avec lequel la justice sénégalaise ne badine pas, Élie a quitté le pays de la Téranga par la voie routière et s’est caché dans un bled perdu du pays des Hommes intègres (Burkina).
Nous avons dénoncé la perversité sexuelle de cet homme qui se fait passer pour une personnalité publique de haute moralité et un patriote pur et dur.
Il est activement recherché, lui qui pensait avoir trouvé au pays de la Teranga un havre de paix, d’où il pouvait en toute sérénité déblatérer sur son bienfaiteur, le Président de la République, Son Excellence le Général Mamadi Doumbouya, qui avait pensé bien faire en l’approchant au début de la Transition avec l’espoir qu’il apporterait une contribution de qualité à sa réussite. Hélas ! c’était ignorer la duplicité et la cupidité de l’homme.
Non content d’avoir détourné l’argent destiné aux artistes guinéens en détresse physique ou morale, donné de toutes parts, y compris par le Général Mamadi Doumbouya, qui a contribué personnellement pour un milliard de francs guinéens à la cause, Élie Kamano se dresse en patriote immaculé pour justifier sa propre turpitude.
Démasqué sur les ondes par les artistes guinéens, il s’est improvisé en escroc international en allant chanter pour les dirigeants de l’AES (Alliance des États du Sahel : Mali, Burkina Faso et Niger). Cet opportuniste est toujours aux aguets d’un coup fumant.
Mais cette fois-ci, il est fait comme un rat. Il n’échappera pas aux limiers d’Interpol. Où qu’il se cache, il sera vigoureusement appréhendé et extradé au Sénégal ou en Guinée pour y répondre de son crime.
Interpol permet aux services de police de 196 pays membres de lutter contre la criminalité internationale. Élie Kamano est un coutumier du fait. Cette affaire sera sans aucun doute l’occasion pour ses nombreuses victimes en Guinée et ailleurs de porter plainte contre lui pour mettre définitivement fin à ses sévices répétés envers l’innocence.
Ses dégâts dans la gent féminine sont notoires. Combien de femmes a-t-il engrossées et abandonnées avec leurs enfants? Il se comporte en père indigne et, dans le même temps, se complaît à vilipender les dirigeants de son pays une fois que ceux-ci l’ont percé à jour et lui ont fermé les vannes.
Durant toute sa carrière d’artiste en dents de scie, il a trompé ses fans par ses chansons dont l’engagement cache toujours un règlement de comptes. Justement, l’heure est venue de solder les comptes.
Un adage enseigne que "Celui dont la maison est faite de verre doit se garder de jeter des pierres aux autres". Nous y reviendrons.
Mandian SIDIBÉ
Journaliste
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