Par AbouMaco Pourquoi les néophytes de la politique guinéenne persistent-ils à s'en prendre aux délégués du RPG/Arc-en-ciel, de l'UFDG et de l'UFR qui siègent encore au CNT ? Ces critiques ignorent-elles que ces représentants ne font qu'obéir aux directives de leurs partis politiques, lesquels ont certainement des raisons stratégiques de ne pas demander la démission de leurs délégués ?! Tout comme certains de ces bruyants membres du FNDC qui ont toujours leurs épouses au CNT, parachutées là par des associations ou la société civile. Le récent cas de l'avocat du barreau qui a démissionné — pour des raisons dont les causes véritablement profondes restent à déterminer, on se connaît tous ici — ne saurait être comparé à la situation des partis politiques. Rien n'exclut d'ailleurs que cette décision ait été encouragée officieusement par le barreau lui-même. Ainsi, au lieu de s'acharner sur leurs représentants au CNT, les militants, visiblement en colère, devraient exiger des comptes aux dirigeants et aux bureaux exécutifs de leurs partis. C’est là une logique élémentaire, mais qui semble malheureusement faire défaut depuis le 31 décembre 2024, date marquée par la fin de la Transition selon le fameux accord avec la CEDEAO. En interrogeant les directions de leurs structures politiques, ils pourraient savoir si une démission a été ordonnée et si les représentants ont refusé d'obtempérer. Dans un tel cas, une rébellion contre ces représentants serait justifiée, mais pas avant. La politique n'est pas un jeu d'enfant et encore moins un terrain pour les "insultologues" des réseaux sociaux, ces vloggers qui s’improvisent analystes politiques. "Paikoun Saré" ne dira pas le contraire ! Pour comprendre les subtilités de la politique, il faut bien plus que de la colère spontanée ou des analyses superficielles. C'est un domaine réservé à ceux qui maîtrisent l'art de la stratégie et de la patience, loin des déchaînements impulsifs des réseaux sociaux.