Fleuve Bady à Dubréka: la traversée de tous les risques
Un bac manuel vieux de 65 ans, presqu’une épave, continue de faire traverser les personnes et leurs biens sur le fleuve Bady dans la commune rurale de Falessadé avec tout le risque que cela comporte.
La route qui relie la commune rurale de Falessadé au chef-lieu de la préfecture de Dubréka, demeure encore un gros calvaire pour les usagers de cet axe routier avec un risque potentiel qu’ils encourent sur cette piste rurale, car il faut passer par le fleuve Bady, sur lequel, la traversée est assurée par un bac. Une épave sur laquelle on met des personnes et leurs biens, mais également des véhicules et autres engins pour rejoindre l’autre rive.
Ce vieux bac est tenu par un câble qui lâche souvent. En période des grandes pluies, par crainte de chavirement, les gestionnaires dudit bac sont tenus de l’immobiliser pour éviter le pire ou l’irréparable. Et pendant ce temps, la traversée est assurée par des pirogues de fortune, qui embarquent aussi des personnes, leurs biens et engins roulants. C’est avec beaucoup de frissons qu’un « étranger » qui n’est pas habitué à ce spectacle, voit des gens en train de traverser le fleuve par la manière trop risquée.
Les populations de la commune rurale de Falessadé qui sont les plus exposées, ont plusieurs fois fait entendre leurs cris de détresse, mais jusqu’ici, sans suite favorable.
Il faut noter que la commune rurale de Falessadé est située à 59 Km du chef-lieu de la préfecture de Dubréka. Elle est l’une des grandes zones de production, véritable grenier, qui ravitaille Dubréka-ville et la capitale-Conakry en produits locaux. Elle est aussi une zone d’élevage par excellence où les conflits entre éleveurs et agriculteurs sont récurrents.
AGP
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