Par Nadia Naham

Aucun hommage n’est excessif lorsqu’il s’agit d’évoquer l’immense œuvre romanesque de notre compatriote Tierno Monénembo.

Du récit mémoriel et autobiographique au roman colonial, en passant par des textes plus hybrides, son écriture explore les méandres de l’histoire guinéenne et africaine, tout en convoquant l’Amérique latine, l’Europe et le Maghreb.

À travers une plume à la fois engagée et subversive, Monénembo interroge le destin des hommes, exhume les traces du passé et redonne voix aux oubliés de l’Histoire, notamment à travers ses racines peules.

Son œuvre, sans frontières et profondément ancrée dans la condition humaine, embrasse l’universel.

Si la postérité appartient aux vivants, l’immortalité, elle, appartient à l’œuvre. En ce sens, Tierno Monénembo n’appartient plus seulement à son temps : il est immortel.