
Par Ousmane Boh Kaba C’est dur à entendre, mais il faut oser le dire. La Mamaya de Kankan, telle qu’on la célèbre aujourd’hui, ressemble de plus en plus à une mascarade : un grand théâtre en plein air où l’on vient danser au milieu des ruines, comme pour fuir une réalité qui dérange. Derrière les sourires, les pagnes col ...